Pour info

Ce blog est destiné aux amoureux des motocyclettes anciennes et des Honda en particulier. Puisse-t-il vous donner envie de sauver une ancienne ou simplement vous aider à démonter ou remonter votre 2/350. Il aura alors atteint son but. Attention toutefois si vous souhaitez utiliser du contenu ou des photos, merci de demander préalablement par mail.

04 avril 2023

En avril on fera ce qu'on pourra.

 



En ce mois d'avril nous essaierons d'avancer le plus possible, l'objectif étant de mettre le moteur à sa place c'est à dire dans le cadre (pour les débutants 😀).


Aujourd'hui mardi 4 ça commence mal, avec mon commis nous voulions préparer les roues cet aprèm, enfin plus exactement les "dégrossir" esthétiquement puisqu'elles sont toujours équipées de leurs vieux pneus.

J'ai donc attaqué par la plus difficile : l'arrière. Je ne parlerai même pas de l'état de surface, sous la gangue c'est rouillé aïe ! Mais le pire est à venir.

Nous démontons d'abord la couronne sans difficulté, les écrous n'étant pas bloqués, il devait y avoir du jeu quand même 😮. La couronne est HS, ses dents sont pointues comme des dents de requin, c'était prévu, j'en ai une neuve.


Une inspection minutieuse montre deux rayons assez tordus, un c'est normal, souvent le dernier monté est tordu mais deux c'est curieux. 
Je découvre alors qu'un des deux a arraché l'acier de la jante. Cela est dû -je pense- à la taille du pneu bien supérieure à celle d'origine. C'est un 400 sur une jante prévue pour un 3,25. 
Il a été rentré sur cette jante je ne sais trop comment et c'est peut-être ce qui explique l'arrachement. Le rayon ne tient plus et il ne demande qu'à sauter avec les conséquences qu'on peut imaginer. 
La roue est bonne pour la casse. Il ne sera même pas possible de récupérer le moyeu dont la portée des mâchoires est très rouillée et puis surtout il faudrait enlever le pneu et je n'irai pas payer pour ça sur cette roue.

Nous voyons sur la photo ci-dessous l'arrachement de l'acier à la base du rayon.
Il ne me reste qu'à dénicher une roue arrière à prix raisonnable soit dans les 45 € hors port et sans pneu naze évidemment !


Nous passons donc à la roue avant. Elle est tout à fait honorable dans son aspect et possède même un k81 tout neuf... de 1978, quel dommage. 
Philippe trouvait qu'elle ne tenait pas la pression et pour cause : sa valve est couchée, montée qu'elle fut sans écrou à la base, elle a alors logiquement tourné.

La voici après un grand moment de bons soins. A noter qu'elle n'est pas fignolée, en effet j'attendrai qu'elle soit déshabillée du pneu pour la restaurer sérieusement, notamment l'intérieur. Présentement elle ne va servir qu'à mettre la moto sur roues pour la pose du moteur.

Demain, on verra !

Et bien on n'a rien vu. Mercredi et jeudi furent des journées mangées par des rendez-vous médicaux ce qui ne facilite pas le travail à la maison, surtout lorsqu'on doit se rendre à Bordeaux... C'est une plaie la ville et Bordeaux, naguère si tranquille est devenue comme les autres. Certes tout y est bon enfant dans l'ensemble mais la circulation est pénible.

Aujourd'hui vendredi 7 la moto est sur roues. C'est une mise en jambes provisoire, juste le temps de poser le moteur. En effet les roues ne sont pas prêtes et celle de derrière doit être changée. Pour mettre en place l'arrière je me suis bien "enquiquiné" à cause du pneu énorme. 

Je croyais que c'était un 400 mais pas du tout, c'est un 4,25 ! Rappelons que la monte d'origine est en 3,25... Elle devait tirer sacrément long la bestiole et avoir de la peine à monter dans les tours. Un 3,50 est acceptable pour ce modèle, pas davantage.

Force est de constater qu'elle fait moto comme cela. Toutefois, j'appréhende un peu la pose du moteur : il y a pile poil un an  j'étais en clinique pour faire opérer deux hernies sorties au bas ventre en manipulant les moteurs de 2/350. C'est bien consolidé maintenant mais il faut faire gaffe au quotidien.

Je m'aiderai du cric rouleur pour essayer de positionner le moteur.



Dimanche 9 la météo étant moche pour la semaine à venir, il a été décidé de travailler dehors pour avancer les travaux de jardin. La moto attendra lundi ou mardi !

Comme il n'est pas question d'abandonner les lecteurs à leur triste sort et grâce à Marc qui nous suit depuis le début voici un essai d'époque tiré de la revue malheureusement disparue "Motorama". 
Un grand merci à Marc d'abord et aussi à ceux qui ont - en leur temps- réalisé cet essai.
Il est intéressant cinquante ans après de voir ce que les essayeurs pensaient de cette moto résolument nouvelle.

Le format n'était pas facile à convertir mais en cliquant sur l'image elle s'affiche en grand et devient tout à fait lisible.












Lundi 10 avril, hé bé les amis il n'est pas prêt d'être dans le cadre le moteur !

Figurez-vous qu'avant de le descendre de l'établi, je fais un dernier essai de passage des vitesses à blanc mais "un truc" me semble bizarre... 

Après inspection je vois ça, quoi donc me direz-vous ? La position de l'axe de kick qui cloche. Il ne peut simplement pas fonctionner sa butée étant du mauvais côté de la fonderie. Qu'est-ce qu'il fout là, mystère ? La boîte fonctionne mais les vitesses ne tiennent pas, pas de verrouillage. Heureusement que j'ai vérifié une dernière fois...

Il aurait fallu voir ça :


Solution immédiate, l'ouverture du bas pour changer l'axe de position, c'est à dire le faire pivoter de quelques degrés ! L'opération prendra quelques secondes et on pourra refermer.


Ayant quelques soucis de santé en ce moment j'ai un peu la tête ailleurs et c'est aussi pour cela que j'alterne mécanique, jardin et autres.
Aussi avant de refermer je préfère vérifier tout ce que j'ai fait précédemment, notamment le montage de la boîte et de l'embiellage. 


Tout paraissant dans l'ordre, je fermerai demain après nettoyage soigneux des plans de joints et enlèvement des inévitables petits bourrelets de pâte qui s'immiscent dans des endroits pas possibles parfois.

Mercredi 12 le moteur est fermé. Par précaution, j'ai tout revérifié et même essayé une autre boîte qui était moins fluide que celle-ci. Donc on a tout remis en place.

L'axe de kick est dans la bonne position avec un circlip neuf. Il ne faut jamais remettre ce circlip même s'il a été ouvert avec d'infinies précautions car il ne tiendra pas et tout le mécanisme se répandra dans le bas moteur avec les conséquences qu'on imagine.


Barillet testé à blanc, arbres positionnés et, en tournant le contact de point mort en bout de barillet, toutes les vitesses montent et descendent sans accroc.



Nous pouvons alors badigeonner (point trop n'en faut quand même) avec la pâte à joint Restom qui me convient bien. Dans les commentaires, je réponds à Gilles à ce propos.

Habituellement, je mets moins de pâte, mais aujourd'hui une petite voix me disait : un peu plus Alain, un peu plus !"



Le moteur est enfin fermé, le calage vérifié ainsi que l'allumage et la tension de la chaîne. 
Le voici prêt à cuire...


Ce soir j'ai commandé trois bricoles chez CMS, des trucs que je n'ai pas trouvés ailleurs, il y a quasiment plus cher de port que de pièces, mais c'était indispensable et uniquement là.
J'ai aussi acheté une roue arrière dont le chrome serait très bon, le reste semblant pas mal également. 
Ce sera la surprise.

Jeudi 13, bien à l'abri de la pluie, du vent, de la grêle et même de l'orage, nous avons travaillé à la moto. Mon commis gonflé à bloc a proposé de s'occuper des câbles, force est de constater que le bougre s'en est bien sorti !

Il a volontiers gagné sa petite sieste...



Pendant ce temps nous avons essayé de mettre ce satané moteur dans le cadre.
On s'en est vu les copains, on s'en est vu*...
Après avoir bidouillé, tiré, poussé, ressorti, reposé, coincé (c'est pas souple un moteur) nous avons rendu les armes pour aller manger et piquer une sieste sur la canapé !
* et pourtant je pense (en douze ans) avoir sorti et posé une grosse dizaine de moteurs dont, pour certains, plusieurs fois suite à des pannes 😈

Après la sieste quelques minutes ont suffi pour avoir ça :


Une fois en place, il ne faut pas traîner et bloquer toutes les vis de maintien. Ne pas traîner pour éviter d'en oublier une ou deux...
Celles des supports hauts portent des crochets dans lesquels passent les câbles HT qui relient les bobines aux bougies.


Les deux grosses vis arrières ont elles aussi des crochets pour guider le câble du démarreur.
Le moteur est enfin fixé devant par deux vis et une entretoise.


Je pose les pipes d'admission,


puis les bobines qui entrent au chausse-pieds dans leur logement. Evidemment impossible de passer le support, ça passe toujours mais pas cette fois. Après vérification je me rends compte que j'ai inversé les bobines et pourtant, pourtant, il y a les couleurs : le fil jaune pour le cylindre gauche, le bleu pour le droit. Il y a aussi cette belle courbure des câbles HT qui ne laisse aucun doute, hé bé les amis rien de tout ça ne m'a fait "tilter".
Vraiment cette 250 n'a pas de chance avec moi dans cette période, cela dit il y a un avantage, c'est que tout est vérifié et revérifié .


Prennent place avec les bobines, le klaxon, la centrale des clignotants et le contacteur général.


Tout ce beau monde est regroupé sous le réservoir avec des cheminements précis des câbles que je n'avais encore jamais pu vérifier de façon sûre. 
C'est en effet la première fois que je tombe sur une moto dans sa configuration sortie d'usine, alors là j'en profite.


Vendredi 14 la tempête dehors nous rend service pour travailler dedans, juste l'après-midi cependant, n'exagérons pas !

Photo du klaxon posé hier...


... et du passage du contacteur général à travers le cadre. Quoiqu'en place d'origine, je ne laisserai pas là à cause du coude imposé aux fils qui risquent de tirer sur les connexions.


Le branchement du relais de démarreur :


Le passage du câble de démarreur qui est peu aisé à mettre en place tant il est raide. Fort heureusement il était pré-coudé et j'avais pieusement conservé ses gracieuses courbes en prévision...


Enfin, le démarreur qui m'en a fait voir à cause du câble qui passe derrière. 
Nous installons la chaîne et les pignons, cet ensemble implique la pose du rotor d'alternateur qui est bêtement vissé sur la queue du vilebrequin.
A noter que ce démarreur n'est pas celui de la moto, en effet j'ai besoin d'avancer un peu plus vite et l'ancien n'a pas été préparé. Il en sera de même pour les carters extérieurs du moteur. J'en ai d'avance et cela permettra d'avoir (peut-être) le temps de fermer totalement le moteur.



Enfin vient la mise en place du câble de compte-tours et du câble de gaz. 

Je récupère les câbles gris de la moto, d'une part parce qu'ils sont gris et puis parce qu'ils sont bons à défaut d'être très beaux.
 Les câbles coûtent actuellement une "blinde", il faut 164 euros pour un ensemble adaptable, même pas d'origine. Du reste tous les prix des pièces sont devenus déraisonnables. Je pense que les pros profitant de l'aubaine inflationniste sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ! Certains sont assis très haut et vont tomber d'autant plus bas...



Samedi 15  le remontage du moteur continue. Nous commençons par la commande de sélection de la boîte. J'ai changé la fourchette qui présentait de nombreuses traces d'usure et qui devait accrocher. Les essais à blanc sont assez concluants, autant que faire se peut car tant que tout n'est pas graissé et en fonction, la fluidité n'est pas au rendez-vous.


L'ensemble ci-dessous embrayage, pompe à huile, épurateur vient couvrir le mécanisme de sélection.


L'épurateur doit être monté comme il faut et bloqué de chez bloqué. Toute l'huile passe dedans et en pression. Il sert de filtre et doit être nettoyé régulièrement. Le moindre défaut de circulation et hop un haut moteur grippé !

Afin de pouvoir le bloquer il est bon de ne pas avoir remonté le carter d'alternateur ce qui permet de tenir fermement le rotor avec la clé clé à filtre. Cela empêche le moteur de tourner et permet de serrer convenablement l'écrou à créneaux du filtre.

La cloche d'embrayage doit être posée solidairement avec la pompe à huile et le second pignon de la transmission primaire. Il ne faut pas oublier de visser à fond le corps de pompe avec sa barrette d'arrêt. Il y a derrière la pompe, un petit joint quasiment jamais présent dans les pochettes adaptables. Je l'avais, je l'ai mis. Quand il n'y est pas je laisse l'ancien, je me suis toujours posé la question de son utilité...


Les disques d'embrayage sont ensuite empilés dans la noix et couverts par le plateau de pression. 
Tout est monté, tout est en place, serré, clipsé, assuré.
Demain on ferme les carters, avec évidemment des joints neufs.



Dimanche 16 journée détente pour tout le monde, vide-greniers le matin, jardinage et mécanique l'après-midi.

C'est parti avec le carter d'alternateur, joint neuf et les vis qui vont bien, sans oublier les deux centreurs.


Son câblage est positionné et chemine bien tenu par des clips, il est relié au faisceau électrique principal par une broche ronde. Le fil du point mort (vert/rouge) est branché sur le contacteur.


Passons de l'autre côté de la moto.
Le ressort de kick est positionné, assuré par un circlip caché derrière une rondelle plate à ne pas oublier. Parfois on la cherche mais la bougresse est restée collée au carter d'embrayage. 😛


Le spi de l'axe de kick sur le carter d'embrayage est neuf bien entendu.


Nous allons refermer tout ça, un beau joint, deux centreurs (y penser) et dix vis.


Je n'ai pas de cache épurateur de prêt, il faut polir, mais comme il y a plusieurs caches et carters à faire on fera un tir groupé !


En suivant, c'est le montage du carter de sortie de boîte qui cache aussi la chaîne. Avant sa pose il faut monter la commande d'embrayage.
En voici les étapes :




Il est posé, il a fallu monter le câble d'embrayage. Comme il faudra le redémonter pour mettre en place la chaîne secondaire, inutile de bloquer les vis. En revanche je fais un pré réglage de l'embrayage..


Comme dans l'ensemble tout se passe bien, mon commis étant d'accord, on en profite pour monter les carburateurs. Quand je les vois ainsi, je me dis qu'ils reviennent de loin !


Les câbles "branchés", les carbus sont reliés  entre eux par la commande de starter. On vérifie que les câbles se lèvent de concert à la rotation de la poignée. A ce stade c'est pratique pour régler finement car l'accès est facilité par l'absence du réservoir.


Hop, le gros reniflard d'huile retrouve son logement : fastoche il était préformé.


Il est 18 heures et il est temps d'arrêter non sans avoir fait des photos pour le plaisir.



Nous ne sommes pas trop loin d'un redémarrage avec quelques trucs à remonter a minima...

Mardi 18 comme hier, journée sans moto ou presque. Il y a du travail qui ne peut guère attendre à la maison. Cependant j'ai pris le temps de monter un échappement en soirée. L'artiste m'a donné du fil à retordre, la faute à un collier récalcitrant dont la vis a bouffé le filetage et qui, en conséquence, s'en est trouvé difficile à renlever. Heureusement j'en ai d'avance des colliers : il a suffi de le changer 😄

Sur la photo, on voit bien le collier, tellement bien que je doute qu'il puisse rester dans cette position car il va gêner le repose-pied. Pour la mise en route d'essai il n'y aura pas de repose-pied...


Aurai-je le temps d'ici la fin de la semaine de la démarrer, je n'y crois pas trop, mais on va faire au mieux pour y arriver.

Mercredi 19 journée peinture de chambre ! Malin comme une chenille le Alain s'est gardé un peu de temps dans la soirée pour monter le deuxième échappement, plus joli et plus coopératif que le premier soit dit en passant, il faut bien lui reconnaître ça.



De cul on dirait bien une 250 Honda...


Demain après la peinture, j'aimerais monter le câble de frein avant afin de pouvoir déplacer la moto et polir deux ou trois carters pour fermer le moteur et le mettre en huile... que je n'ai pas ! 😂

Jeudi 20 petite journée moto, toute petite : juste quelques carters polis en fin de journée.
Voici ceux de la 250, les reflets ne les rendent pas flatteurs en plus !
Celui d'alternateur va sur mon moteur "de secours", ça fait marrer Patricia ce "moteur de secours" en travers du garage sur son plateau à roulettes.


J'espère avoir le temps de la faire démarrer demain... enfin essayer.
De fait il reste à monter les deux couvercles, le câble de frein avant a minima, mettre en huile, une batterie, le réservoir d'atelier et hop !

Ah j'ai reçu la roue arrière, tout à fait conforme à la description, joli chrome, bons rayons, le fond de jante tout rouillé (classique). 
Elle demande une bonne rénovation mais ce ne sera pas avant la fin mai je pense.

Vendredi 21 si j'ai pu terminer la peinture maison, il n'en est pas de même pour la moto cependant elle a eu droit à deux égards. Peu de chose en vérité : deux bêtes couvercles !

Celui de l'épurateur auquel j'ai mis un joint. Ce joint n'était prévu que pour les k1 mais je préfère le monter aussi sur les autres du fait qu'il est fourni dans toutes les pochettes.


Ici dessous le couvercle de l'alternateur avec un joint épais qu'il ne faut pas oublier sous peine de suintement. Les vis sont de la récup d'origine avec des joints toriques neufs.


Voici le moteur fermé convenablement. Demain il faudra penser à mettre de l'huile, 
important ça l'huile...


Ce soir grande surprise, on sonne au portail, c'est notre fille Alice arrivant de Locronan en Finistère. Arrivée surprise, totalement imprévue, belle surprise très surprenante 😎😀😍 Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Samedi 22 tout a été préparé pour le démarrage, tout sauf... la batterie. J'ai une batterie en état chargée le mois dernier. Hélas la charge n'était pas suffisante et pour cause : elle a été faite la dernière fois fin décembre. Le mois dernier tu parles Charles !

Pourtant j'ai monté le câble de frein et mis en huile. C'est un chargeur lent spécial moto alors la charge a pris l'après-midi, c'est remis à demain en espérant qu'il ne pleuvra pas comme l'annonce la météo.


On va y arriver un jour 😀

Dimanche 23, ce n'était pas le jour. Tout avait pourtant bien commencé :

Changement de condensateur facile sans réservoir, juste deux vis. Il est neuf je l'ai trouvé dans mes archives alors je l'ai monté.


Puis la moto est avancée, branchée au réservoir d'atelier, attention c'est pas le gros machin rose derrière hein ! Toute la partie électrique fonctionne sauf le voyant de point mort.


On va pouvoir envoyer...
Sauf que ça n'envoie rien du tout. Le démarreur ne tourne pas le moteur ou à peine, il mouline comme dans le vide, il n'y a quasiment pas d'étincelle, les bougies restent désespérément sèches et la batterie donne l'impression d'être HS. Rien que ça !  😭


C'est la première fois qu'une 2/350 me fait ce coup et, j'en suis bien désappointé !
La batterie remise sur la 350 fonctionne parfaitement, le démarreur et/ou la roue libre de la 250 sont donc en panne. Peut-être est-ce pour cela que l'essence n'est pas aspirée, mais qu'en est-il des étincelles quasi invisibles aux bougies ? Les bobines ?...

Nous en sommes là et allons en rester là pour quelques semaines. En effet mardi j'entre en clinique pour quatre jours en principe. Il s'agit d'une opération un peu sérieuse qui m'obligera à ne rien faire hormis de la petite marche pendant un mois environ et à faire très gaffe le mois suivant.

Merci à tous de m'avoir suivi et n'hésitez pas à vous reconnecter, je vous donnerai des nouvelles d'ici la fin de la semaine j'espère.