Pour info

Ce blog est destiné aux amoureux des motocyclettes anciennes et des Honda en particulier. Puisse-t-il vous donner envie de sauver une ancienne ou simplement vous aider à démonter ou remonter votre 2/350. Il aura alors atteint son but. Attention toutefois si vous souhaitez utiliser du contenu ou des photos, merci de demander préalablement par mail.

27 juin 2023

Juin / juillet, Alain le retour !

 




Coucou à tous, vraiment très, très heureux de vous retrouver !

Nous sommes le 27 juin, le mois est déjà bien entamé.

De retour donc après une sérieuse opération qui s'est bien passée et dont la convalescence se poursuit. Ce fut un poil plus long que prévu en ce sens que j'ai été fatigué (voire lessivé au début) et ce, jusqu'à la semaine dernière. Maintenant je récupère plus vite et peux me remettre à faire quelques bricoles  comme remettre une moto en route par exemple. 

Oh, je ne casse pas les outils loin s'en faut...

L'opération en question fut une ablation totale de la prostate et des ganglions. Réalisée sous assistance robotisée et quoique assez longue - trois grosses heures dans mon cas - elle permet de récupérer rapidement et surtout n'entraîne pas de grosses douleurs. Opéré un mercredi matin, vendredi soir j'étais à la maison en bonne forme et sans douleurs. Ablation totale veut dire rencontre avec le cancer. Comme évidemment ça n'arrive qu'aux autres, ça n'a pas été facile à accepter, mais maintenant ça va, inutile de s'épancher. Les analyses sont bonnes, je ne suis plus que sous surveillance.

Chacun gère un cancer comme il peut, il faut être entouré c'est important. Ne nous voilons pas la face, ça fout la trouille et, évidemment avant l'opération j'ai eu beaucoup de questions très pratiques. La plupart sont restées sans réponse (hormis médicales) car une chape de pudeur semble entourer les problèmes de prostate. Aussi si l'un d'entre vous est confronté au même  souci et veut des renseignements fiables et pragmatiques qu'il n'hésite pas à prendre contact, on correspondra en privé évidemment.

C'est pas le tout ça et la moto vous dites-vous ? Et bé les amis elle tourne et bien semble t-il. Pour l'instant il semble, car elle a une jolie fuite d'huile qui ne me permet pas de la laisser tourner. C'est un joint torique de vis de palier qui a dû s'entortiller à la pose. C'est classique, j'y fait gaffe mais c'est classique. Je dois donc vérifier ça dans la foulée.


Tout d'abord j'ai rénové le démarreur d'origine que je n'avais pas monté et qui pourtant était fonctionnel mais minable de présentation et intérieurement. Je lui ai préféré un démarreur propre qui ne fonctionnait pas...

Le remplacement du démarreur est simple et ne nécessite pas la vidange du moteur. Il faut une bassine car ça coule un peu, deux verres environ. Ensuite dévisser les deux vis de maintien du démarreur, ouvrir le carter de sortie de boîte (sans rien démonter de la commande d'embrayage) et démonter le carter d'alternateur afin de pouvoir remettre en place - en bout de démarreur - le petit pignon qui n'a pas manqué de se faire la valise !


Le démarreur a été ouvert, nettoyé soigneusement, repeint, graissé et refermé avec des joints neufs.

C'était la reprise et j'ai oublié de faire beaucoup de photos.


Il fonctionne parfaitement et cela m'a permis de faire tourner le moteur assurant ainsi l'admission de l'essence. Une paire d'antiparasites et hop, l'allumage s'est fait voir aux bougies sous la forme d'une belle étincelle. Il ne restait plus qu'à mettre de l'essence, juste pour voir... et j'ai vu pisser l'huile 😂


Vous noterez cette fuite importante typique du joint torique absent ou pas en place (notre cas).
Heureusement ce n'est pas un gros travail et cela peut se faire moteur dans le cadre. Cette opération sera bientôt détaillée, avant deux mois promis ! 😀

Jeudi 29 et vendredi 30 le mois de juin se termine sur une note positive, le moteur fonctionne très bien et, à défaut de pouvoir essayer la moto (qui n'est pas prête pour ça) en dynamique, je me contenterai de l'écouter chanter.

Nous avons résolu le problème de fuite. Une bourde de ma part : le joint papier monté à l'envers. Les photos sont explicites, à gauche le joint tête en bas ! On met ça sur le compte du tracas qui occupait mon esprit en avril...


Le palier retrouve sa place. L'opération a pris une heure tout compris sachant que je ne suis pas encore hyper performant en capacité de travail. 


Lors de la mise en route, je constate que le compte-tours ne compte rien du tout. La vérification du câble montre qu'il n'a pas d'embout côté compteur.


Vient alors le moment tant attendu de la mise en route, la vraie !




Satisfait qu'il est le Alain, pas un bruit mécanique, plus de fuite, montée en régime franche. Il faudra confirmer avec l'essai routier qui n'est pas pour demain ni la semaine prochaine. Cela dit j'espère bien pouvoir le réaliser d'ici la mi juillet.

Suite à cette bonne nouvelle, nous pouvons continuer le remontage.
La pédale de frein :



La barre des repose-pieds avants :


La vis de butée de pédale, montée uniquement sur les k4.


L'ensemble filtres à air :




Une vue du passage des câbles et reniflard d'huile.


Les boîtes qui cachent les filtres et sur lesquelles se clipsent les caches latéraux...


... et enfin les fixations des différents câbles et faisceaux.



Ce sera tout pour ce soir, je ne peux guère avancer davantage. 
J'ai trouvé une serrure de selle et un câble de compte-tours. Il me reste à traiter le réservoir (puis le faire peindre ensuite), acheter une paire de pneus mais avant préparer les roues, poser une plaque, mettre la fourche en huile, graisser le bras oscillant et hop un petit tour pour confirmer la bonne santé de la belle.
Ce serait une belle récompense !
La peinture du réservoir se fera sûrement après l'été.

Un complément concernant le démontage des paliers sans ouvrir le moteur.

Cette opération sera utile pour changer les joints toriques ou le joint papier derrière, mais aussi pour ajouter une fine rondelle/cale latérale d'arbre à cames si besoin.
Inutile de vidanger évidemment, juste mettre un récipient sous le cache alternateur.
La manoeuvre est simple. On ne sortira qu'un palier à la fois s'il faut faire les deux, sinon c'est pénible à remboîter... très pénible. 
Enlever les bouchons de culbuteurs pour pouvoir les gigoter au doigt.
Mettre le rotor d'alternateur en position 286 plus ou moins large, l'essentiel étant que les culbuteurs soient bien libres tous les quatre. C'est parfois délicat et ça peut se jouer à un mm.
Dévisser le palier qui sort avec les axes de culbuteurs ce qui permet de vérifier les toriques qui sont derrière.
Enfin on remet le palier et là c'est un coup de poker, une fois ça va bien, une fois on s'emm.... un peu, il faut souvent tapoter au maillet.
Faire surtout attention que les toriques ne se tortillent pas sur l'axe au remontage et faire également très attention à la rondelle de calage en bout d'act, elle est très fragile.
Reprendre ensuite le réglage des soupapes.

Mercredi 5  dans l'attente des pièces commandées je ne peux plus avancer beaucoup. Cela ne me dérange pas trop vu qu'il ne m'est pas encore possible de rouler, tout au moins ce ne serait pas prudent. Il n'y a pas d'interdiction mais quelques séquelles gênantes limitent mes possibilités de déplacement.

Cependant ce matin un pack de pièces est arrivé au relais. 
Tout d'abord, le kit Restom pour la réfection du réservoir (5/15 l) commandé chez "Motard pas cher" et qui n'est en effet pas cher : 51 euros rendu au relais alors qu'il est à 53 directement chez le fabricant, sans le port. Une adresse à retenir donc.



Ensuite un colis contenant un câble de compte-tours et une serrure de selle. Il avait fallu casser celle de la moto pour le démontage de la selle. Elle n'a malheureusement pas de clé mais il y en a une disponible chez "Vintage bike company".
Pour ces deux dernières pièces, j'ai fait un échange avec Jean-Louis de Millau qui avait besoin d'un contacteur de phare.

Câble et serrure ont été vite montés :



Le réservoir sera bien plus fastidieux à faire. C'est une longue opération qui demande une bonne journée. Pas compliquée mais assez "crade" avec des produits dangereux et souillés à récupérer.
J'ai déjà fait un bain de dégraissant avec une dose de produit qui me restait d'un précédent traitement, mais il est tellement colmaté qu'on dirait que rien n'a été fait. 
J'espère en venir à bout efficacement.

Jeudi 6 c'est une somme de petites bricoles qui a ponctué la journée. 

En premier lieu commande des deux pneus chez le motociste d'à côté qui "travaille sur les motos". Il travaille sur les motos, cela n'a rien d'anodin, il y bosse vraiment dessus et chez lui on peut rencontrer une Kawa ninja, une 125 Suzuki TU, un dax, un cyclo des années 50 et bien entendu des modernes. Un vrai mécano quoi ! En plus il est serviable...
Il m'a démonté le pneu avant et j'ai pu préparer le fond de jante : gratté et passé au Frameto.
Elle n'était pas abîmée du tout cette jante avant.



Ensuite j'ai préparé la jante arrière que j'avais achetée car, pour rappel, la mienne présentait un rayon arraché. Le fond était bien rouillé ! Malheureusement pris par le temps je n'ai pas fait de photo. 
Le mécano pense recevoir les pneus demain et les monter dans la foulée. Vu le boulot qu'il a cela me paraît peu probable...

Dans la série bricoles, à l'aide d'un stylo de peinture, j'ai procédé à des raccords de noir sur les sigles 250 des caches latéraux qui furent prestement mis en place.


J'ai trouvé une clé de selle chez VBC. Je leur en ai acheté une à l'automne dernier, arrivée d'Angleterre directement à la maison pour 15 €. Celle-ci en stock chez eux 22,40 rendue au relais.
7,40 € de port pour une clé ! 
Je trouve le milieu de la restauration moto mal barré, certains prix sont devenus démentiels. Par exemple l'embout caoutchouc de levier qui valait déjà 6 € est passé à 7,80 dans l'hiver, c'est ridicule.

Enfin, profitant du démontage de la roue avant, j'ai changé un goujon de fixation du palier bas de roue avant. Pour mémoire j'avais posé un goujon de collerette d'échappement juste pour pouvoir mettre la roue et déplacer la moto.

Avant, à ne surtout pas conserver :


Après :


On peut constater qu'un caoutchouc de la tringle du garde-boue avant n'a pas tenu le choc du serrage...
Avant de fermer le garage, j'ai aussi peint un corps de démarreur, mais cela ne nous concerne pas !
A demain pour le réservoir ?

Vendredi 7 / samedi 8 : Je vois que les lecteurs reviennent peu à peu, évidemment il n'y avait aucun moyen de prévenir de la réouverture de l'atelier  😂

Le réservoir aujourd'hui, quelle plaie ! C'est la punition de mes restaurations le réservoir et celui-ci me gâte particulièrement. Après un premier trempage de mardi à mercredi, il était sorti ce fond de bassine, attention c'est juste une fuite au trou du robinet que j'avais mal bouché.
C'est une purée liquide de particules de saletés rouillées.


Vendredi, 500 ml de produit dégraissant dilués de 4,5 l d'eau brûlante sont posés le matin. 
Le réservoir en plein soleil, remué de temps en temps. J'ai joué sur du velours car il faisait plus de 45° en plein cagnard et le produit est très efficace à chaud. Comme on ne voyait rien au fond tellement c'était sale, j'ai laissé baigner toute la nuit et toute la journée d'aujourd'hui. Même soleil, mêmes températures qu'hier, 38° à l'ombre cet aprèm, efficacité maximum au soleil ! 
Vers 16 h j'ai rincé à bloc et finalement la couche du fond semble s'être bien décollée, quoiqu'il est difficile de faire la part des choses entre la m...... du fond et l'oxydation qu'on voit partout.
Demain je traite avec le décapant pour éliminer la rouille et le reste des saletés. 
Lundi, résine, il faudra travailler dedans car elle, elle ne supporte pas la chaleur.

Un truc marrant tenez, il y avait de beaux autocollants d'époque que, à cause des vapeurs d'essence, je n'osais pas décoller en chauffant. 
Le soleil a été sympa, il a fait décapeur thermique et les collants sont partis sans demander leur reste.



Puisqu'il faudra bien finir cette moto, je viens de demander un devis de peinture pour le réservoir chez un peintre moto renommé qui, paraît-il, fait un très beau boulot. Mon peintre habituel étant devenu hors de prix, je vais voir ailleurs.
Voici le réservoir tel qu'il est ce soir, pas très abîmé, aucun poc, peu de rouille.





Lundi 10. Article sans images, désolé pour les enfants ! 😀

Le week-end chaud comme c'est pas permis a donc été mis à profit pour travailler en intérieur. 

Je me suis occupé du réservoir et le résultat n'est pas probant, pas comme d'habitude je trouve. La solution dégraissante censée enlever tous les dépôts a dû être remise après filtration. Elle y restée samedi toute la journée, toute la nuit et toute la journée de dimanche. C'est très fastidieux car il faut secouer très régulièrement, à part la nuit bien sûr...
 Il semblait que c'était suffisant, j'ai donc vidé, récupéré le produit et rincé dimanche soir au jet, à grande eau.
Ce matin on met le produit mangeur de rouille avec secouage tous les 1/4 d'heure. De 10h à midi ce ne fut pas suffisant, alors il y est resté jusqu'à 16 h 30. Je viens de terminer le rinçage et au fond il reste des traces, trop de traces à mon goût.
Par expérience on sait que quelques traces de rouille fixée sur l'acier et "passivée" (je ne sais si le terme est exact) ne sont pas rédhibitoires et que la résine recouvre sans problème. Reste ensuite la solidité dans le temps. J'en ai traité beaucoup (trop !) et n'ai jamais eu de soucis. Là j'ai des doutes, mais ce qui reste semble bien accroché...
Cela nous amène au problème suivant, la peinture ! 
Le devis est arrivé : 400€ le réservoir seul, 500 l'ensemble de la carrosserie, évidemment à ce prix, il faut faire l'ensemble. Ce n'est pas cher comparé aux quelques 750 € payés pour chaque autre 350 en 2018. Cependant la question se pose de savoir si l'investissement en vaut la peine. 
En coût je suis déjà un peu au-dessus de 2000 €. De plus, cette moto est rénovée vraiment dans son jus. Les chromes sont piqués, certaines pièces assez marquées, de sorte que les éléments peints, bien préparés, sont cohérents avec le reste de la moto. Enfin c'est une 250 d'une valeur bien moindre qu'une 350. Mon but était de lui redonner vie et qu'elle soit jolie, pour l'instant je me considère "dans les clous" par rapport à l'objectif. En conséquence, j'ai essayé de fignoler le réservoir comme je le fis en 2011 sur la 125 k5 qui était en gros dans le même état.
Eh bien figurez-vous qu'il fait illusion le bougre ! Pas de photo car il n'est pas terminé, c'était un essai, mais demain nous verrons : il sera lustré avant la pose de la résine.

Avant de fermer l'atelier, j'ai sorti quelques outils d'origine qui dorment depuis longtemps, mais la trousse est loin d'être complète.

Une image pour les grands enfants que nous sommes tous !



Mardi 11 il était prévu de résiner le réservoir, hélas c'était sans compter sur le diable des bidons qui se cachait à l'intérieur. Au moment de le préparer, c'est à dire de boucher les orifices, l'idée me prend de vérifier les petits conduits de la durite reliant les deux compartiments.
Bouchés de chez bouché ! Mais alors bouchés, je le verrai ensuite, sur toute leur longueur et avec du goudron siou plaît.
Dans ces conditions évidemment pas question de résiner. Me voilà donc parti avec des fils de fer et autres accessoires tous plus inutiles les uns que les autres, rien n'y fait c'est compact, ça colle, c'est indestructible. Reste le diluant. C'est un nettoyant/diluant en bombe pour frein et gras divers. Je le mets, je bouche et laisse agir, puis avec un fil rigide je gratte comme je peux en essuyant à chaque fois le goudron plus ou moins liquéfié collé au fil de fer. Puis je remplis à nouveau, laisse agir etc.
Ce soir un seul tube est débouché, l'autre en passe de l'être.

Voici le délinquant :



A ce propos voici une astuce pour boucher les orifices lors du traitement d'un réservoir. Pour les tubes j'utilise des obturateurs de trop plein de batteries moto, évidemment il faut en avoir gardé... Pour la prise du robinet, c'est un bête bouchon de plomberie fastoche à trouver. C'est parfaitement étanche et ça tient très bien au secouage. Pour info, c'est la dimension pour les flexibles de robinets de lavabo.




Aujourd'hui le Père Noël est passé, il m'a porté une clé pour la serrure de selle, de l'huile pour le moteur et pour la fourche. 
Impossible de trouver de l'huile de fourche sur place à prix raisonnable j'entends (+ de 25€ le bidon d'un litre) et encore moins de la Motul 3000, qui est très bonne pour nos ragassons et surtout pour leurs embrayages qui travaillent dans l'huile. Elle répond à la norme japonaise JASO.


Concernant les pneus, c'est un silence assourdissant pour l'instant, il m'avait dit "sans doute demain" mais sans préciser le jour de base...

Jeudi 13 et vendredi 14 deux jours efficaces. On a fait du petit et gros travail.
La pose de la plaque d'immatriculation, avec la mention "Honda cb 250 k4 1973" c'est pas mal ça, les gens apprécient en général. Je préfère ces plaques modernes aux noires, car avec ce type de numéros je trouve cela plus adapté et on peut ajouter des mentions ainsi que le département.


Le temps est venu de mettre la fourche en huile. Pas besoin de sortir le guidon, juste le baisser. Le bouchon de fourche sort pile poil sous le compteur et il ne reste qu'à remplir avec 125 ml (ou cc) d'huile. Fastoche à faire mais ça a pris un temps fou pour le premier bras, le temps de me rendre compte que je pouvais comprimer un peu le ressort et ainsi laisser passer l'huile plus vite.



Le carton accroché au guidon est un pense-bête pour le mécano. Ce qui est fait (valeurs de réglages, serrages, tests etc) est noté, ce qui ne l'est pas est noté aussi et ceci afin de ne rien oublier.

Vint ensuite le tour du réservoir. C'est jeudi matin que j'ai enfin réussi à déboucher le second petit tuyau. Il en aura fallu des produits, du gratouillage au fil de fer et surtout de la patience.
Hélas le goudron qui obturait le passage a été dilué, il s'est donc retrouvé dans le réservoir. Par précaution, j'ai préféré rincer de nouveau mais à l'acétone cette fois. Bien m'en a pris car non seulement un beau jus marron est sorti mais aussi une grande quantité de débris de rouille décrochée et pourtant j'avais rincé plusieurs fois, pas assez sans doute.

Voici le fond du cageot sur lequel était posé le réservoir, il était propre :


Le réservoir enfin impeccable et débarrassé de ses débris, j'ai pu poser la résine. 
Encore une fois il faut de la patience, c'est long, simple mais long. Commencé à 15 h c'est vers 20 h que la résine a pris convenablement. Entre temps il a fallu tourner et retourner le réservoir sur lui-même pour répartir le produit et surtout souffler de l'air comprimé dans les tubes, pour éviter qu'ils ne se rebouchent les bougres !

Je suis content du résultat, pas facile à photographier cependant...


Pour finir, hier soir j'ai récupéré les roues avec leurs k82 neufs :


Pendant que la résine se répandait, il y avait du temps pour travailler à côté, la roue avant fut nettoyée, les rayons et l'alu polis. Il n'a pas fallu aller trop loin pour que l'ensemble soit esthétiquement cohérent. 
J'ai décidé de ne pas faire repeindre la carrosserie. Une raison très recevable c'est le manque de sous, mon opération m'a coûté très cher et comme je passe avant la moto...  😂

La carrosserie ne sera donc pas neuve, le reste de la moto non plus et tout se "tiendra".

Voici la roue avant. Une question s'est posée quant à la paire de frettes que j'ai depuis longtemps. 
Les installer ou pas ? 
J'ai bien envie, c'est un accessoire d'époque que je trouvais très joli en 70.
Au pire c'est vite enlevé. Le plus difficile sera de les faire briller un minimum.


A demain, il doit pleuvoir ici c'est idéal pour l'atelier !