C'est parti mon kiki !

 

Mi-novembre 2022 nous démontons la moto.

Il va s'agir d'un démontage total de chez total, jusqu'à la dernière rondelle tant mécaniquement qu'en partie cycle. En principe un démontage total se fait dans les règles de l'art, en prenant des photos des pièces en place puis une fois démontées. Les éléments se rangent ensuite dans des boîtes, sacs et récipients divers. L'ensemble est étiqueté en notant tout ce qui peut ou doit l'être. Nous n'oublierons pas de noter ce qui manque ou qui est hors service, afin de prévoir le remplacement en amont pour ne pas être coincé si la pièce est rare.

Attention, il est parfois plus difficile de dénicher un petit axe percé spécifique qu'une paire d'échappements et ce petit axe introuvable nous bloque le chantier...

Pour notre démontage, nous commencerons par démonter une bonne partie de la partie-cycle. Puis nous enlèverons le moteur, on finira par la fourche et il ne restera plus que le cadre à déshabiller.

Commençons par la partie-cycle.

La selle en premier. Elle est en très bon état dessus et dessous oui, mais cassée en son milieu. La plupart des k4 présentent ce défaut. La faute sûrement à une tôle trop fine et une fixation mal calculée.

Celle-ci fut réparée à la colle mais ça n'a pas tenu.

Le réservoir est ôté. Arrêté "plein" d'essence, il présente un amalgame curieux de boue visqueuse et une odeur les amis !.. Il est de plus méchamment oxydé. Il va falloir le traiter mais cela risque de bousiller la peinture ce qui est fort dommage car il n'a ni poc ni bosse. On verra, il est trop tôt pour se prononcer.

Les caches latéraux sont très bons, les sigles également. Seul le droit a trois petits manques de peinture.

Nous passons aux filtres à air. 

D'abord les boîtes reliées par une tige, puis les filtres qui tiennent par emboîtement et une vis chacun. Nous pouvons voir que la moto est très sale après 44 ans de stockage. Les filtres seront à nettoyer, ils     n'auront pas besoin d'être remplacés.                                                                                                                                          

Une vue sans les filtres à air.

Le bac batterie supporte : 

le régulateur dessous, la cellule redresseuse et le relais de démarreur sur le côté.

Le relais avec son capuchon et le bac sont démontés.

Le moteur est vidangé, c'est bien noir là-dedans et il y a beaucoup d'humidité voire d'eau. C'est la condensation due au temps.

Vu de dessus un nettoyage s'imposera 😂.

 Les carburateurs sont déposés, j'ai dû couper les câbles d'accélérateur bloqués. L'ensemble des éléments des deux carbus est bloqué : volets, et boisseaux. C'est une source d'inquiétude car je n'ai pas de carbus de 250, ils sont difficiles à trouver et chers.

Le réservoir m'empuantit l'atelier, je décide donc de le vider autant que faire se peut. J'en profite pour faire un état des lieux, pas brillant à vrai dire. Minable à l'intérieur et oxydé à l'extérieur. Toutefois, si je parviens à le traiter, il ne devrait pas fuir mais sera à repeindre c'est quasiment certain.

Voici le robinet d'essence démonté, joints et tamis sont à changer, c'est normal. On voit à côté le bac batterie et ses éléments associés. Un capuchon en caoutchouc protège le relais. Il est fichu, je ne le changerai pas car il coûte une trentaine d'euros !

Photo d'ensemble prise pour le passage et la position des fils et câbles sous le réservoir. La place est comptée à cet emplacement et c'est toujours un casse-tête pour replacer le barda.

L'équipement électrique situé sous le réservoir :

klaxon, centrale de clignotants contacteur avec son support.

Les bobines haute tension et, au bout, les anti-parasites dépareillés, donc à changer.

Enfin le feu arrière qui est en parfait état intérieur. 

Le phare est également en bel état général.

Le phare est ouvert, à l'intérieur tout est impeccable, aucun bidouillage, pas un fil abîmé, il ne manque rien et tout fonctionnait. Il suffira de tout débrancher.

Les clignotants arrières, le cabochon, le caoutchouc, le phare ouvert avec l'interrupteur et le témoin de plein phare. Là encore tout est bon.

Une image pour constater le bon état des supports de phare : même pas tordus !

Ci-dessous, les clignotants avants, témoins de compteurs et catadioptres.

Besoin de rénovation, mais très bon état de l'ensemble.

Les compteurs sont fonctionnels et en bel état de conservation. Un boulon non d'origine (tiens ?) est à changer. Les caoutchoucs entre compteurs et coupelles sont morts et bien morts. Ils existent en neuf mais presque 60 € les deux...

J'en ai peut-être en stock.

Avant d'enlever le moteur, il nous reste un certain nombre de choses à enlever :

Les repose-pieds arrières, le kick, le sélecteur, les collerettes... et accessoirement les pots !

Et hop, en dix minutes les échappements sont par terre. C'est une heureuse surprise, ils sont en bon état de structure, l'état de surface est plus tristounet.

Une vis et l'écrou d'amortisseur à enlever pour le démontage de la poignée de béquillage.

Le carter de sortie de boîte tient avec quatre vis. Il a déjà été démonté, normal pour l'entretien, il est très sale, normal aussi il cache la chaîne...

Son collègue de derrière est censé recueillir la graisse qui saute.

 A l'évidence il s'est fort bien acquitté de cette tâche.

Le petit machin à ressort à côté, c'est le contact de stop arrière.

On gardera précieusement les vis d'origine qui sont minuscules et impossible à trouver dans cette taille.

Une grande interrogation pour moi : comment cette chaîne n'a t'elle pas sauté ? Elle est détendue comme ce n'est pas permis, roue arrière reculée au maximum. Un miracle qu'elle soit restée en place, sinon au mieux casse du carter et au pire belle gamelle 😨

Là, pas d'état d'âme, tout est à changer : chaîne, pignon de sortie de boîte et couronne arrière.

La chaîne est démontée, elle était rivetée, 

le petit appareil au-dessus est bien pratique pour extraire les rivets.

La boîte à outils est complète mais malheureusement sans les outils 😢

Le feu arrière et son support accompagnés du catadioptre. 

Feu en parfait état, support à redresser et peindre.

A ce stade, j'ai sorti le garde-boue arrière qui ne tenait plus par grand-chose.

Il est emboîté dans un gros caoutchouc fixé sur la boîte à outils puis vissé avec les clignotants arrières.

Il y aura un gros travail de nettoyage et de polissage.

Le faisceau électrique vient facilement vu qu'il court le long du cadre. Seules deux broches passent dans un "tunnel" le long du bac batterie. Il faut trouver leur inclinaison pour qu'elles se faufilent.

Ce faisceau est parfait, un nettoyage et un contrôle suffiront.

Sous l'oeil attentif de mon commis de garage, je vais maintenant enlever le moteur du cadre. Suivront ensuite les roues, la fourche, la béquille et le bras oscillant.

On se retrouve dans l'article suivant.